Le président de la République élu, Abdelmadjid Tebboune a invité, vendredi, les acteurs du Hirak populaire à « un dialogue sérieux » pour l’intérêt de l’Algérie.
« Je m’adresse directement au Hirak, que j’ai à maintes reprises qualifié de béni, pour lui tendre la main afin d’amorcer un dialogue sérieux au service de l’Algérie et seulement l’Algérie », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse tenue après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle.
Le Hirak qui a permis l’émergence de plusieurs mécanismes, à l’instar de l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) « a remis l’Algérie sur les rails de la légitimité, la préservant ainsi de l’aventurisme et des manœuvres qui ont failli torpillé le peuple algérien », promettant d’œuvrer à « rendre justice à toutes les victimes de la Issaba (Bande).
« Il est temps de concrétiser les engagements pris lors de la campagne électorale, sans aucune exclusion ou marginalisation, ni intention de vengeance », a-t-il soutenu, soulignant qu’il œuvrera avec « toutes les parties pour tourner la page du passé et celle de la nouvelle République avec un nouveau esprit et une nouvelle approche ».
Le nouveau président de la République a saisi cette occasion pour rendre hommage à l’Armée nationale populaire (ANP), digne héritière de l’Armée de libération nationale (ALN), et à son Haut Commandement », en particulier le général de Corps d’Armée, Ahmed Gaïd Salah, Vice-ministre de la Défense nationale, chef d’Etat-major de l’ANP ainsi qu’aux autres corps de sécurité qui ont « géré la situation avec sagesse et clairvoyance et veillé à la protection absolue du Hirak ».
Par ailleurs interrogé sur la sortie d’Emmanuel Macron qui n’a pas félicité Tebboune à l’occasion de son élection, le nouveau président de la république a déclaré qu’il n’allait répondre avant de reprendre la parole en déclarant » qu’il (Macron ndlr) vende sa marchandise dans son pays. Moi je suis élu par les Algériens ».