Le FFS appelle à une transition démocratique

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Le FFS a rendu public ce samedi un communiqué pour rappeler que «la transition démocratique est la seule à même de permettre au pays une sortie de l’impasse politique, à travers un processus constituant souverain en vue de l’instauration de la deuxième république». Commentant les marches du quarantième vendredi de la révolution populaire, le FFS note que «les Algériens poursuivent leurs manifestations pacifiques en vue de provoquer une rupture radicale avec le système en place pour instaurer la deuxième république».

Le FFS s’attarde aussi sur la présidentielle du 12 décembre qu’il qualifie de «mascarade», rejetée par le peuple, tout en condamnant la répression et l’arrestation des acteurs politiques et des animateurs du mouvement populaire, à travers «l’instrumentalisation de la justice».

Le FFS réitère son engagement à poursuivre avec détermination le combat pacifique avec les citoyens pour «une Algérie libre et démocratique» car selon le plus vieux parti de l’opposition, les Algériennes et les Algériens «poursuivent leur mobilisation pacifique pour un changement radical du régime, l’instauration de l’Etat de droit et l’avènement de la deuxième république».

Le rejet massif de la mascarade électorale sur l’ensemble du territoire national «confirme l’aspiration du peuple algérien à un changement du système et non à un changement dans le système tel que voulu par le pouvoir réel appuyé dans sa démarche par ses relais politiques et médiatiques» ajoute le parti qui estime que pris de panique, «le régime ne trouve de réponse à la mobilisation pacifique et unitaire que dans la répression et l’arbitraire».

Pour preuve dit-il «l’arrestation de nombreux militants et manifestants, la traduction de beaucoup d’entre eux devant une justice aux ordres. Ceci confirme encore une fois la nature autoritaire et totalitaire du pouvoir» dit-il encore. Enfin le FFS estime que la répression «touche toutes les couches de la société, des cyber- activistes, des enseignants, alors que des journalistes sont censurés, et d’autres sanctionné pour avoir exercé leur mission d’assurer une information juste et objective» conclut-il.

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