Le journaliste et fondateur du journal électronique « L’Express Dz », Zahir Mehdaoui a vécu une mauvaise expérience, dimanche 17 novembre, à l’aéroport international Roissy Charles de Gaulle, lors de son voyage de retour de son séjour de formation à Paris, apprend-on du concerné lui-même.
Blessé à la cornée et se trouvant dans un état de trouble visuel critique, il a été évacué par des agents vers le Service d’Urgences et de Soins situé au Terminal 2F de l’aéroport vers 21 h 30. Avant -même d’être examiné, il fut surpris d’entendre de la bouche des urgentistes et des médecins de garde que pour bénéficier des premiers soins, il faut soit payer en espèce ou par carte bancaire ou présenter une carte vitale.
Ulcéré par les propos et l’attitude du personnel soignant, en flagrante contradiction avec le principe de bienfaisance sur lequel est basée la médecine, il quitte le centre médical, sans recevoir de soins.
« Je ne suis pas contre le fait que les soins soient payants dans un pays capitaliste mais est-il raisonnable, de parler d’argent à un malade évacué par ambulance ou en civière. Partout dans le monde, c’est un devoir pour un médecin de sauvegarder la vie humaine de par l’obligation d’assistance à personne en péril, mais apparemment ce n’est pas le cas à l’aéroport Charles de Gaulle » nous confie, outré, Zahir Mehdaoui qui note que le service d’urgence implanté pourtant dans une zone internationale est régie par des règlements universels.
Cet incident est révélateur d’une tendance quasi- inhumaine où l’éthique et la déontologie médicale n’ont plus de place devant le dieu argent.
Notre journaliste n’a reçu les soins qu’une fois arrivé à Alger soit, plus de 24 heures après l’accident dans l’oeil.