Benflis : « l’échec de la présidentielle précipiterait le pays dans l’inconnu »

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«Personnellement, je suis prêt à prendre ma responsabilité. Mon engagement politique au service de mon pays me commande, de contribuer à la sortie de crise, de défendre l’Etat national, et de me tenir disponible »,  a annoncé ce jeudi Ali Benflis, président du parti Talaie El Houriyet à l’ouverture de la 7e session du Comité Central de son parti tenu à Ain Benian. Il insisté, dans son discours d’ouverture sur le fait que le scrutin présidentiel prévu pour le 12 décembre prochain constitue une opportunité salutaire pour surmonter la crise et éviter au pays un saut dans l’inconnu.

« Les élections présidentielles se présentent, comme la voie de sortie de crise la moins risquée et la moins dommageable pour le pays tout en assurant aux demandes et aux aspirations populaires légitimes, le cadre de leur réalisation pleine et entière de manière ordonnée, apaisée et sereine » Indique-t-il. En homme convaincu de ses choix politiques, il a défendu, avec moult arguments, l’idée que les revendication du mouvement populaire à savoir , le changement de régime politique, la transition démocratique et l’impératif d’une nouvelle Constitution de la République, trouveront leur pleine concrétisation avec ce scrutin qui reste, selon lui, la voie la plus réaliste et la moins aventureuse.

En réponse à ceux qui classent parmi les soutiens des décideurs actuels, il précisera que ce n’est ni par ralliement à la feuille de route du pouvoir encore moins par calcul politique que le choix de l’option du scrutin présidentiel comme sortie de crise a été adopté et retenu mais par convictions bien ancrée. « Notre pays est en train de passer d’une zone de turbulence à une zone de tous les dangers .Et, en cette phase cruciale, le devoir patriotique nous interpelle et nous investit de la responsabilité politique d’agir » a –t-il soutenu.

Aussi plaide –t-il pour l’obligation de réussir le rendez-vous électoral prochain car son éventuel échec serait fatal au pays. S’il reconnaît que les conditions et les garanties pour un scrutin régulier, transparent, et intègre sont réunies, il admet toutefois que le climat politique actuel n’est pas propice pour inciter le citoyen à aller aux urnes. Attaché à la plate-forme de Ain Bénian, il appelle dans ce cadre à la mise en œuvre des mesures d’apaisement mises en avant dans cette plate-forme à l’exemple du départ du gouvernement actuel, chargé de la gestion affaires courantes, et son remplacement par un gouvernement de compétences.

«Je constate, en toute objectivité, qu’il reste beaucoup à faire pour assainir l’environnement politique, redonner confiance, lever les doutes et convaincre les plus sceptiques des enjeux du prochain scrutin. Et il n’est pas trop tard pour prendre les mesures susceptibles de stimuler l’adhésion et la participation des citoyens pour donner toute sa crédibilité à ce scrutin » fait-il savoir à ce sujet.

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