Le procès de Mohamed Médiène, dit Toufik, de Athmane Tartag, de Saïd Bouteflika et de Louisa Hanoune se poursuit devant le tribunal militaire de Blida pour « atteinte à l’autorité de l’Armée » et « complot contre l’autorité de l’Etat ». Placés le 5 mai dernier en détention provisoire par le juge d’instruction près le tribunal militaire de Blida pour « atteinte à l’autorité de l’Armée » et « complot contre l’autorité de l’Etat », ils ont été rejoints par la secrétaire générale du Parti des travailleurs (PT), Louisa Hanoune, placée, elle aussi, en détention provisoire par la même juridiction militaire, dans le cadre de l’enquête ouverte contre Athmane Tartag, Mohamed Mediène et Saïd Bouteflika.
A l’ouverture du procès, hier, Bachir Tartag, a refusé de comparaitre devant le tribunal, selon Farouk Ksentini, un des avocats du collectif de la Défense, tandis que Saïd Bouteflika s’est refusé de répondre aux questions des juges. Les avocats du général Toufik ont demandé le report pour cause de l’état de santé de leur mandant. Le procès avait débuté lundi par l’audition de l’ex-président du Conseil constitutionnel, Tayab Belaiz, en attendant le passage à la barre d’autres témoins, parmi lesquels des ex-conseillers à la présidence de la République. Selon des propos tenus à la presse par Me Ksentini, ce procès est appelé à durer des jours avant le prononcé du verdict. Aujourd’hui, d’autres témoins sont convoqués par le juge