Les victimes du scandale de détournement de quelques 30 milliards de centimes au Crédit populaire algérien (CPA) de Bouira ne savent plus à quelle autorité se plaindre pour récupérer leur argent subtilisé. En effet, les victimes continuent à maintenir la pression avec une énième action de protestation organisée en début de semaine. Ils ont réitéré leur appel à l’accélération des procédures judiciaires afin qu’ils puissent récupérer leur argent, dont le montant détourné est estimé à 30 milliards de centimes et plus de 100 000 euros, selon les chiffres communiqués par les services de la police. Les manifestants ont expliqué qu’aucune décision ou mesure n’avait été prise depuis l’éclatement de ce scandale au CPA de Bouira.
Rappelons qu’une enquête avait été ouverte par les services de sécurité de la wilaya de Bouira, destinataires en janvier dernier de plaintes liées à des anomalies dans plusieurs comptes bancaires au niveau du CPA de Bouira. L’enquête a permis l’arrestation de 12 individus suspectés d’implication dans cette affaire. Une bonne chose si ce n’est qu’aucun disposition n’a été prise afin de permettre aux entrepreneurs de récupérer les salaires de leurs employés, ou les simples fonctionnaires et retraités clients de cette banque, les économies de leurs enfants, fait-on remarquer.