La France et les Emirats-Arabes-Unis (EAU) qui possèdent d’énormes intérêts en Algérie via leurs entreprises ont décidé de coordonner leurs efforts en vue d’influer sur la situation politique.
L’avenir de l’Algérie a figuré au menu des discussions secrètes lancées récemment par les autorités françaises et émiraties. Un haut responsable de la DGSE, les services secrets français, a été dépêchée la semaine passée à Abu Dhabi pour rencontrer plusieurs membres du cabinet, de l’émir Mohamed ben Zayed Al Nahyane, le dirigeant des Emirats Arabes Unis.
Ce haut responsable sécuritaire français a ouvert les discussions avec des interlocuteurs émiratis pour connaître leur vision sur le dossier algérien. Le haut responsable français a fait connaître à ses interlocuteurs «les inquiétudes et appréhensions de Paris» concernant la crise algérienne.
A Abu-Dhabi, le dirigeant sécuritaire français a reçu des «assurances». La France aurait assuré à son tour à ce micro état extrêmement riche que les autorités françaises «ne donneront jamais un chèque en blanc» au pouvoir actuel.
À Abu Dhabi, l’organisation d’une élection présidentielle avant la fin de l’année est une idée largement souhaitée, selon des indiscrétions.