Dans une mise au point intitulée « Autopsie d’une manipulation », le chanteur Ali Amran, mis malgré lui par certains semeurs de zizanie au centre d’une fausse controverse raciale, remet les pendules à l’heure.
Ceux qui ont ergoté pendant plus d’une semaine sur le fait qu’Ali Amran a été hué et chassé par les spectateurs du festival de Timgad, n’ont fait, en réalité, selon l’artiste, que relayer une fausse information. « Rassurez vous, je n’ai pas été chassé du festival de Timgad ; j’ai été même très bien reçu ! Le concert s’est super bien passé et le public réceptif ! » Fait-il clairement savoir. Il précise, en outre, qu’il y a avait certes, parmi le public quelques sifflements qui n’ont duré quelques secondes, mais son passage qui a duré 40 minutes, s’est déroulé dans de très bonnes conditions. Cette sortie du chanteur très attendue, d’ailleurs, par son public va certainement mettre un terme à la grande polémique entretenue depuis quelques jours sur la toile où l’on propageait notamment, avec insistance sur certaines pages, l’idée de l’antikabylisme des Chaouis.
Outre d’avoir traité le chanteur de tous les quolibets pour avoir accepté de participer à un festival organisé par le pouvoir algérien, certains ont surfé sur cet incident pour défendre les idées prônées par le MAK.
Il faut dire que l’auteur ou les auteurs de cette manipulation ont réussi leur coup. Avec quelques images, ils ont enflammé la toile et installé un décor d’une polémique raciale qui n’existe, en réalité, que dans les esprits malades.
Selon le chanteur, les auteurs qui sont à l’origine de cette manipulation sordide poursuivaient un triple objectif : discréditer et porter atteinte à son ’image, créer de la discorde et de l’animosité entre les kabyles et les Chaouis et alimenter la stratégie de division de la révolution pacifique en cours en poussant la Kabylie à se désolidariser du reste du mouvement populaire historique. Pour certains observateurs de la scène politique, les raisons de cette machination contre l’artiste seraient liées à son engagement en faveur de la révolution citoyenne en cours, enclenchée depuis le 22 février passé.