Le groupe Cevital, propriété de l’industriel Issad Rebrab, a réagi ce jeudi dans un communiqué aux accusations contenues dans un article d’un quotidien arabophone, selon lesquelles le patron de Cevital aurait été proche du cercle du président déchu Bouteflika.
Le groupe Cevital rappelle d’emblée qu’Issad Rebrab «n’a jamais fait partie du système bouteflikien déchu. Il a été victime (de ce système) durant ses 20 ans de pouvoir, où il a souffert des abus de la bande gouvernante qui a, intentionnellement, bloqué plusieurs de ses projets d’investissement», indique le communiqué.
Selon le communiqué, le groupe Cevital avait «dénoncé au moment opportun ces pratiques néfastes aux intérêts supérieurs de la patrie». Pour le groupe d’Issad Rebrab, la meilleure preuve est le fait que les poursuites judiciaires enclenchées contre l’homme d’affaire «ne sont pas liées à des faits de corruption financière ou politique ni au blanchiment d’argent, mais il s’agit uniquement d’une infraction douanière» supposée.
Dans sa réponse, le groupe Cevital rappelle également qu’Issad Rebrab «n’a impliqué aucun ministre ou autre fonctionnaire gouvernemental dans son affaire. En attendant sa libération, Cevital poursuit ses activités de manière normale, tout en s’attelant exclusivement à continuer sa mission économique, au service du consommateur et du citoyen algérien», conclut la même source.