Dans une correspondance adressée aux recteurs des universités, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique, Bouzid Tayeb, a appelé les recteurs et responsables des universités à remplacer la langue française par la langue anglaise dans les entêtes des documents officiels.
Le ministre a estimé dans son courrier que cette décision donnera «une meilleure visibilité des activités académiques et scientifiques des universités».
Il y a quelques jours le ministère a lancé un sondage auprès des étudiants portant sur l’adoption de langue anglaise dans l’enseignement universitaire à la place de la langue française.
Il a finalement fait un grand flop à telle enseigne que ses promoteurs ont préféré battre en retraite. Sur un échantillon d’un million 700.000 étudiants recensés à la rentrée 2018-2019, seuls 90.418 d’entre eux ont participé à ce sondage.
Les résultats publiés de cette consultation sur sa page Facebook ont montré que 94,4% des votants ont approuvé par un «oui» la suppression du français et l’adoption de l’anglais tandis que 6,5% ont votés «non». Mais au-delà de ce taux (94,4%) d’opinion favorables contre les 6,5% d’étudiants opposés à l’option, il reste dérisoire par rapport à l’effectif qui frise les deux (2) millions.