Les partis politiques (FFS, RCD, PT, PST, MDS et l’UFC de Mme Assoul ainsi que les syndicats autonomes) regroupés au sein des «forces de l’alternative démocratique», rejettent catégoriquement tout dialogue avec les autorités tant que des détenus d’opinion demeurent en prison, est-il indiqué dans un communiqué sanctionnant leur réunion tenue ce dimanche au siège du RCD.
Ces partis annoncent également la tenue le 31 août prochain, d’une rencontre «du consensus national» en vue «d’élargir et généraliser le manifeste de la vraie transition démocratique.Toutes les tentatives du pouvoir de résoudre la crise sont inacceptables sauf si tous les détenus politiques sont libérés et le renvoi de tous les symboles du système», lit-on dans le communiqué rendu public.
Cette coalition de partis démocrates et de syndicats autonomes précise qu’il ne saurait y avoir de dialogue que si «tous les appareils de répression cessent leur agissement ainsi que l’instrumentalisation de la justice et l’ouverture des champs politiques et médiatiques».
Ces partis ont par ailleurs réitéré l’exigence d’une période de transition «nécessaire pour asseoir un climat politique et institutionnel sans lesquels aucune tentative de rupture avec le système serait vaine».
Ce mouvement n’a pas manqué d’appeler toute les «forces nationales démocratiques» à rejoindre ce regroupement pour «maintenir l’espoir de concrétiser l’alternative démocratique».