Annoncée comme faisant partie des personnalités ayant donné leur accord pour mener une médiation entre le mouvement de rue et le pouvoir, Djamila Bouhired a formellement démenti son implication.
Dans une déclaration rendue publique aussitôt son nom cité parmi une dizaine d’autres personnalités, Djamila Bouhired a souligné Qu’elle a paris « avec stupéfaction que mon nom figurait sur une liste de personnes, chargées d’organiser un dialogue entre le pouvoir et le mouvement populaire ».
Dans son démenti elle a précisé que « personne n’a demandé mon avis et je n’ai donné mon accord a personne ». Elle a ajouté qu’elle « ne peux faire partie d’un groupe de personnes, dont certaines ont servi le pouvoir ».
Djamila Bouhired a indiqué, par ailleurs, que « des patriotes sont jetés en prison pour délit d’opinion, dont un officier de l’ALN, le frère Lakhdar Bouregaa, il ne peut y avoir de dialogue avec ceux qui nous menacent et nous accusent de trahison ».
« Je réaffirme ma solidarité avec le peuple en lutte pour son émancipation citoyenne,dans la liberté, la dignité et la démocratie », a-t-elle encore affirmé.
A noter que le Forum de la société civile a choisi plusieurs personnalités pour cette méditation, dont Nacer Djabi, Karim Younes, Mouloud Hamrouche, Mokdad Sidi, Mustapha Bouchachi…