Il dénonce « un déni de droit » : Me Salah Dabouz en grève de la faim
L’avocat Salah Dabouz est en grève de la faim illimitée depuis, hier, en milieu de journée.
Il a entamé cette action de protestation pour dénoncer ce qu’il a qualifié « d’injustice » et « de déni de droit ».
Dans une vidéo postée sur son compte facebook, l’avocat a expliqué les raison qui l’ont mené à entamer cette action.
Pour lui, la justice « entrave » son travail d’avocat et « de militant pour les droits humains ».
Dans vidéo, il a rappelé qu’il est soumis à un contrôle judiciaire trois fois par semaine alors qu’il travaille à Alger. « C’est une entrave à mon travail », a-t-il jugé, rappelant qu’il a été soumis à ce contrôle depuis le mois d’avril écoulé dans le sillage de l’affaire de l’emprisonnement du défunt Dr Kamel-Eddine Fekhar et de Hadj-Brahim Aouf. « C’était grâce à la grève des avocats que la justice a préféré me soumettre à ce contrôle tant dis que Dr Fekhar et Aouf ont été arrêtés et emprisonnés dans des conditions très difficile et c’était cela qui a provoqué la mort de Fekhar en détention et Aouf est en train de se soigner ».
Me Dabouz pense aussi dénoncer « les entraves » que met la justice « devant la quête de vérité sur le décès du Dr Fekhar en prison ». « La justice fait tout pour décourager la famille du défunt dans sa quête de vérité », a-t-il encore dit, estimant que « le blocage du rapport d’autopsie et les nombreuses difficultés que la famille rencontrent » en sont également « la preuve des entraves » qu’il rencontre en tant qu’avocat et ce que rencontrent également ses clients.