L’établissement public de la santé de proximité (EPSP) de Bouira vient d’organiser en collaboration avec la société algérienne des médicaux et auxiliaires (SAMA), une journée d’étude sur le cancer du poumon au niveau du centre scientifique et de loisirs.
Le docteur Maarfi médecin spécialiste en oncologie interviendra en premier lieu pour informer l’assistance que le cancer du poumon est un problème majeur de la santé publique.
A travers les statistiques qui ont été révélées nous saurons qu’en 2012 ce sont 2707 nouveaux cas qui ont été enregistrés par le ministère de la santé publique, et en 3229 cas en 2015. Les décès pas le cancer du poumon sont de 2382 cas en 2012, et 2852 en 2015. En France par exemple, ce sont 45222 nouveaux cas et 30555 décès projetés en 2015.
Ainsi le cancer du poumon est considéré comme étant la première cause du décès chez l’homme dans ce pays. S’agissant des facteurs à risques du cancer du poumon, il a été indiqué par la spécialiste en oncologie que le tabagisme actif est la première cause, parce que le risque est multiplié par 10 pour le fumeur.
La deuxième cause étant le tabagisme passif, dont 30 % d’êtres non-fumeurs sont atteints du cancer du poumon, notamment les femmes qui sont entourées par la fumée tabagique. Il y a aussi ce qu’on appelle les carcinogènes professionnels, ce qui veut dire les expositions professionnelles des personnes aux produits hautement toxiques tels que, le radon, l’amiante, les gaz d’échappement des moteurs au diesel, les rayons X et gamma, la pollution de l’air extérieur, les composés du nickel et l’arsenic…etc.
Les principales manifestations révélatrices de la présence du cancer du poumon commencent par les symptômes respiratoires, qui entraînent, toux, hémoptysie, dyspnée, pneumopathie infectieuse et douleur, d’après les explications du spécialiste en oncologie.
Comme il y a aussi d’autres manifestations aux indications locorégionale, et extra-thoraciques. Le traitement est recommandé par la chirurgie, la chimiothérapie adjuvant et palliative, la radiothérapie, la thérapie ciblée stade 4, et l’immunothérapie.
Ensuite, le volet de la prévention a été abordé, en commençant par la prévention dite primaire, qui consiste à lutter contre le tabac qui en est la première cause du cancer du poumon, par l’éducation, l’information, l’interdiction et l’augmentation des prix du tabac afin de dissuader le fumeur.
Et la maîtrise du risque professionnel pour les personnes exposées. Pour la prévention secondaire, celle-ci s’intitule sur le dépistage précoce. Car l’étude NELSON qui est pratiqué aux Pays Bas sur le dépistage du cancer du poumon par scanner low dose (petite dose), a résulté de 50 % de cancers précoces sont détectés, avec une réduction relative de 20 % de mortalité, d’où la présence de chances remarquables de guérison.
En conclusion, le cancer du poumon est une maladie mortelle, et la prévention est plus que recommandée, car elle peut sauver, par rapport au traitement qui permet une survie exceptionnelle, mais limitée.
