L’organisation du scrutin présidentiel devrait avoir dans les plus brefs délais a indiqué Bensalah qui a rejeté toute période transition. Le chef de l’Etat par intérim Abdelkader Bensalah a annoncé à l’occasion de la célébration du double anniversaire de la fête de l’indépendance et de la jeunesse dans un discours télévisé, la situation politique dans le pays, notamment la nouvelle approche d’accompagnement du dialogue jusqu’à l’élection présidentielle.
Le chef de l’Etat a annoncé également un nouveau format de dialogue inclusif dans les plus brefs délais dans lequel toutes les parties prenantes (partis politiques, société civile, organisations professionnelles, représentants du hirak ainsi que les personnalités nationales) devront apporter leur contribution afin d’arriver à une solution consensuelle devant déboucher sur l’organisation de l’élection présidentielle avant la fin de l’année en cours.
Ce dialogue sera présidé par des «personnalités ayant une légitimité historique ou politique» a-t-il indiqué. Le chef de l’Etat a donné des garanties pour la réussite de ce dialogue en révélant que «ni l’Etat ni l’Armée ne sont parties prenantes». Il a aussi la création d’une structure indépendante chargée d’organiser et de contrôler tout le processus électoral cette élection présidentielle.
A ce titre, Bensalah a invité la classe politique, la société civile et les personnalités patriotique nationales à opter pour la voie du «dialogue inclusif» en vue de poser les jalons du processus de concertation que l’Etat s’emploiera à «organiser dans les meilleurs délais», et à débattre «de toutes les préoccupations portant sur la prochaine échéance présidentielle», et partant, tracer une feuille de route devant aider à l’organisation du scrutin dans «un climat d’entente et de sérénité», en s’engageant à «garantir au scrutin présidentiel toutes les conditions d’une élection régulière, libre et transparente, telle que souhaitée par notre peuple».
Le chef de l’Etat a plaidé, dans ses derniers discours, pour la mise en place d’une «feuille de route consensuelle» que l’Etat œuvrera à organiser dans les meilleurs délais, en vue de sortie de la crise politique. Après la suspension du scrutin présidentiel prévu le 4 juillet dernier M. Bensalah a intensifié ses rencontres avec le Premier ministre, Noureddine Bedoui, en vue de débattre «des procédures à prendre concernant l’organisation du dialogue politique, et les mécanismes de relance du processus électoral».