La présidente du Parti de l’équité et de la proclamation (PEP) Naima Salhi refait des siennes et appelle cette fois au crime.
À l’occasion de l’Aïd el-Fitr elle a lancé un appel au meurtre contre Ferhat Mehenni, fondateur et président du Mouvement pour l’autodétermination de la Kabylie (MAK) et contre tous ses partisans. Dans une publication sur sa page Facebook en date du mardi 4 juin à l’occasion de la fête de l’Aïd el-Fitr, Naima Salhi a accusé Ferhat Mehenni, de «terrorisme»: «On ne fêtera l’Aïd que lorsqu’on exterminera ce terroriste (Ferhat Mehenni) et ses partisans […] je ne peux agréer les vœux de l’Aïd que de la part de celui qui me prouvera qu’il est avec l’élimination de ce renégat et ses alliés» écrit-elle.
Ce nouveau dérapage de la députée, qui ne cesse de distiller la haine et le mépris dans les rangs des Algériens, est d’autant plus grave qu’il s’agit d’incitation publique à la violence et au meurtre. Naïma Salhi a multiplié depuis quelques mois les attaques racistes contre tamazight mais également contre les Kabyles, qu’elle avait appelée à exterminer.
La justice algérienne si prompte à arrêter et à condamner les partisans du MAK saura-t-elle à faire de même en condamnant cette «intruse» dans le paysage politique ?