Le blogueur Abdellah Ben Naoum, en grève de la faim depuis plusieurs semaines risque à tout moment de laisser la vie. Son état de santé s’est nettement détérioré. Dans un post sur Facebook, l’avocat Abdelghani Badi a indiqué que Ben Naoum a quasiment fondu et que «sa masse corporelle a substantiellement été réduite du fait de la grève de la faim».
Malgré cela l’homme insiste pour continuer son combat. Toujours selon Me Badi, «il n’est plus capable de bouger». L’enfant de Sidi-Bel-Abbès a écopé d’une peine de trois ans de prison en 2018 pour un post Facebook dans lequel il avait critiqué la façon avec laquelle est géré le dossier des victimes du terrorisme. Le blogueur a été accusé d’«atteinte au président de la République» et «d’instrumentalisation de faits relatifs à la décennie noire dans le but d’affaiblir l’État».
Après les décès tragiques et inacceptables de Mohamed Tamalt et Kameleddine Fekhar, la mort rôde aujourd’hui du côté de la prison de Sidi Bel Abbès.