Dernière sortie de Gaid Salah: Les violentes critiques du RCD

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Le RCD a réagi violemment ce mercredi  au dernier discours du chef d’Etat-major de l’ANP, le général de corps d’armée Ahmed Salah Gaid en particulier celui sur la situation politique du pays et dans lequel il estime que cette fois «il n’a laissé aucun doute sur la volonté du commandant de l’Armée de prendre le contrôle de la vie nationale».

 Selon le RCD, cette manière de faire «révèle également le manque d’intérêt de nos dirigeants pour l’avenir du pays à court terme. Bien que les élections aient été rejetées à l’unanimité, aucun candidat sérieux n’a retiré les formulaires de candidature, sans parler de la collecte des signatures nécessaires à l’acceptation de son dossier lors de ce qui représente le conseil constitutionnel, le pouvoir effectif continue de rejeter la réalité en demandant que la convocation ne soit L’élection présidentielle du 4 juillet est une date qui fera sortir le pays de sa situation. Le Chef d’état-major, qui s’est donné les pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire, estime qu’avec des menaces et des menaces, il peut obliger tout le monde à se tenir prêt» ajoute-t-il.

Et d’enfoncer un peu plus le clou : «Le peuple algérien n’est pas un homme malade comme le chef de l’Etat déchu jusqu’à ce qu’il soit menacé après avoir été libéré de la peur parce que l’Algérie a vécu 57 ans dans un véritable vide constitutionnel, dont 18 ans de gel de la constitution, notamment entre 1965 et 1976 et entre 1991/1996 et 1991/1996. Elle a besoin d’une période de transition d’une Constitution qui permettrait de mettre fin aux crises périodiques qui ont été mises en gage et qui continuent de mettre en péril son avenir» souligne le RCD.

Répondant directement au chef d’état-major de l’ANP et au chef de l’Etat par intérim, Abdelkader Bensalah le RCD s’interroge : «Vous demandez au hirak de désigner de vrais représentants pour le dialogue. Mais avec qui ? Que représente ceux qui dirigent le pays aujourd’hui ? Vous avez été nommés par le chef d’Etat déchu en tant que vice-ministre de la Défense et chef d’Etat. Le chef d’Etat provisoire a été nommé par le Chef de l’état déchu en tant que membre du tiers présidentiel du Conseil de la Nation puis président du Conseil de la nation. En outre, la majorité parlementaire est le résultat d’une fraude électorale effectuée sous la supervision du Premier ministre actuel. Seul le pouvoir qui a le consentement du hirak est censé conduire le pays à la cure de l’état de droit» fait-il encore  savoir.

Enfin le RCD juge utile d’éclaircir certains points évoqués par le chef d’état-major de l’ANP : «Vous avez les exigences du hirak, et vous avez fait confusion dans l’idée que la demande de départ de tout le monde concerne tous les cadres de l’état, contrairement à ce que le hirak exige, à savoir le départ de tous les visages du pouvoir exécutif et des organes du pouvoir. Vous n’avez trouvé que des sermons sur l’absence marquée de personnalités nationales, et de compétences nationales face aux événements et aux évolutions rapides qui exigent des propositions constructives qui rapprochent les différents points de vue. Mais le système que vous représentez aujourd’hui est celui qui a humilié les élites et les compétences et en a laissé certains hors du pays» conclut-il.

 

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