Le peuple est le maître de son destin

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Les représentants de l’actuel système politique veulent absolument maintenir le statu quo ! Toutes les propositions « institutionnelles » vont vers le maintien de la constitution, c’est-à-dire, le statu quo ! Cependant, le peuple n’en veut pas de cette solution ! C’est légitime ! Car seul le peuple est le maitre de ce changement !

Les autres interlocuteurs n’ont qu’à suivre la volonté du peuple, y compris l’opposition ! Désormais, le peuple algérien n’est pas plus sous la tutelle d’une institution quel que soit son obédience (militaire, politique ou religieuse), il est libre de son choix !

Dorénavant, tous les efforts vont à la négociation. Comment ? Qui pourra négocier ? Avec qui ? Quelle est l’agenda de cette négociation ! C’est la question qui devrait occuper les représentants officiels des institutions de l’Etat et non pas d’imposer une solution dite « constitutionnelle » !

Pour le moment rien en vue ? Toutefois, nous assistons à une compagne de communication, qui a fait son temps, pour soit disant juger « les corrupteurs » ! Nous avons, en tête, les souvenir des jugements faits à quelques responsables d’Etat, après la mort de Boumediene et celle d’octobre 88, etc.

Nous avons l’exemple également de l’Egypte ! Alors comment « les » juger dans les conditions actuelles ? Quel crédit peut-on accorder à des institutions qui ont été dirigés par ce système dit aujourd’hui « corrompu » ! Ces même corrompus ont été les résultats du dysfonctionnement du système politique ou les institutions ont été « légiférer » à leur service et non pas à celle du peuple ? De plus, pourquoi aujourd’hui et non pas avant ?

À l’inverse, ces évènements ont permis à l’algérien de se réapproprier sa citoyenneté, que la politique n’est pas une affaire uniquement de l’élite ou de l’intellectuel, mais elle est avant tout une affaire du citoyen ! Et toute solutions à ses problèmes quotidiens doivent être faites avec lui et non pas sans lui ? En outre, il a réapproprié sa liberté de parole, d’entreprendre des propositions de sortie de crise, et de manifester sereinement et avec beaucoup de civisme dans les rues de la capitale et dans chaque ville et village.

C’est l’émergence d’une nouvelle forme de construction de la nouvelle république avec des « institutions » nouvelles, qui émanent de l’histoire de notre peuple et des « valeurs » qui s’inscrivent dans les valeurs universelles. Ainsi, chacun devrait jouer son rôle pour cheminer vers une seconde république, mais cette fois avec le peuple !

Yazid HADDAR Neuropsychologue

Université de Paris 

 

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