« Les Algériens ont comprit qu’ils ne pourraient exister qu’en reconnaissant leurs diversités » et que « la démocratie était la forme qui leur permettrait de vivre ensemble», c’est ce qu’a déclaré jeudi la sociologue Fatima Oussedik, sur la radio chaine 3.
Tout en mettant l’accent sur le danger de la politique des tenants du pouvoir qui ont voulu ignoré la société, qui est ressurgie avec ses richesses et de sa diversité, elle tient à dire qu’actuellement il y a eu une rupture de confiance entre la population et l’Etat qui est devenu la propriété d’un pouvoir. « Il faut établir une distinction entre un groupe de personnes qui incarnent un pouvoir et s’approprie les rouages de l’Etat et un Etat légitime », a-t-elle précisé.
Concernant l’appel au dialogue lancé par le gouvernement, Mme Oussedik estime qu’«on ne peut pas demander aux Algériens de négocier avec de personnes qu’ils accusent d’avoir trafiqué des élections depuis leur installations »
« A travers les différents slogans, affichés dans les manifestations, on comprend bien que la population est en grande demande d’un Etat fondé sur des institutions légales et légitimes. Il faut que ceux qui se sont installé dans une position de décideur acceptent d’entendre cette population», conclut-elle », ajoute-t-elle.