FFS: La ligne originelle prend le dessus

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Le FFS qui a tenu ce samedi une session extraordinaire de son conseil national malgré la fronde organisée par une partie de contestataires en majorité des députés mécontents de la décision du parti de se retirer de l’APN et emmenée par le fils du défunt leader,

Jugurtha Ait Ahmed, présent en Algérie depuis jeudi dernier a appelé à un changement «radical du système» pour «amorcer réellement un processus constituant d’une transition démocratique». Selon le communiqué rendu public à l’issue d’une session extraordinaire de son conseil national, du FFS, le pays qui «vit l’un des moments les plus décisifs de son histoire» grâce a une mobilisation pacifique et exemplaire des Algériennes et des Algériens pour se réapproprier leur droit à l’autodétermination et à disposer librement de leur avenir «a démystifié un système de pouvoir totalitaire installé et maintenu par une série de coup de force depuis 1962».

Le plus vieux parti de l’opposition a même comparu l’élan du mouvement populaire «à celui du 1er novembre 1954» et loué «la conscience collective » du peuple algérien qui «a exprimé clairement sa volonté de mettre fin à un système qui a disposé des richesses du pays par la spoliation, la fraude et une corruption érigée en mode de gouvernance».

 Selon le parti cher à Hocine Ait Ahmed, ce système opaque qui s’est imposé, par la force, la violence et la corruption, comme choix unique de gouvernance «a longtemps entretenu et cultivé une tentation d’un pouvoir autoritaire et absolu au mépris de la volonté populaire qui est sensée constituer la source légitime du système de pouvoir et du régime de gouvernance de l’Etat», a noté le parti Se déclarant au côté du peuple, le FFS a réclamé «l’élection d’une assemblée constituante» pour un «retour à la légitimité».

Pour le FFS, le changement radical du système «est une condition indépassable pour amorcer réellement un processus constituant d’une transition démocratique », a-t-il expliqué. Selon le FFS résoudre la crise de légitimité «est la priorité des priorités».

Aussi prône-t-il «le retour à la légitimité populaire» à travers l’élection d’une Assemblée nationale constituante pour «construire un nouveau contrat social et politique» et poser «le socle d’une Deuxième république» qui sera basée sur «des institutions et de règles démocratiques, un Etat de droit, une justice indépendante, une armée, sans sigle, comme toutes les armées des pays démocratiques qui appartiennent à toute la nation».

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