Dans une réaction officielle aux manifestations des citoyens contre le cinquième mandat qui ont marqué le weekend dernier la capitale et d’autres régions du pays Ahmed Ouyahia a affirmé que le droit de manifester « pacifiquement est garantit au citoyen par la Constitution », soulignant le caractère pacifique de ces marches populaires,
« heureusement que ces mouvements étaient pacifiques », a-t-il dit lors de la présentation ce lundi 25 février, de la déclaration de politique générale du gouvernement au parlement (APN).
https://www.youtube.com/watch?v=ADj0jsPMNv8
Cependant, Ouyahia qui a salué au passage le professionnalisme des forces de l’ordre dans l’encadrement de ces marches, appellera la population à êtres « vigilant afin d’éviter tout éventuel dérapage lors de ces marches ». Car selon lui, « les appels à manifester ont émané de parties anonymes et qu’ils pourraient, éventuellement, revêtir un tout autre caractère ».
A ce propos et pour mieux appuyer ses propos, Ouyahia citera à titre d’illustration le fait que « certaines parties tentent d’impliquer les élèves dans des marches ».
S’agissant des messages véhiculés lors de ces marches, Ouyahia estime que chacun est « libre de défendre ou de s’opposer à tel ou tel candidat lors de l’élection présidentielle », mais que c’est l’urne qui tranchera relevant, toutefois, que le dernier mot reviendra au peuple qui tranchera, et ce « de manière pacifique et civilisée ».
L’élection présidentielle, qui aura lieu dans moins de deux mois, « sera une occasion pour le peuple algérien de faire son choix en toute liberté et en toute souveraineté », a-t-il ajouté.
« L’Algérie, après tout ce qu’elle a vécu comme douleurs et que des réformes ont été engagées, les Algériens ont le droit de faire leur choix dans le calme et la sérénité ».