Onze (11) organisations estudiantines ont annoncé, samedi dernier, leur soutien au candidat Abdelaziz Bouteflika pour «la préservation de la sécurité et de la stabilité, l’appui des réformes et la poursuite du processus de développement dans tous les domaines» nous apprend une dépêche de l’APS sans pouvoir citer les noms de ces organisations estudiantines.
Seule une photo montrant le directeur de campagne du candidat Bouteflika, Abdelmalek Sellal entouré de personnes supposées être les chefs de ces organisations a circulé. Si auparavant les sigles des organisations de masse étaient bien citées, telles que l’UGTA, l’UNPA, l’UNFA et bien d’autres cette fois-ci les sigles on été soigneusement cachés. Pour quels objectifs ? Est-ce pour protéger ces organisations estudiantines ou est-ce un coup de bluff du clan présidentiel ? Sont-elles reconnues officiellement ? La question reste posée.
Le FLN trouve toujours la parade en utilisant les organisations estudiantines qui lui sont inféodées à travers la mobilisation pour les besoins de sa campagne de trois organisations estudiantines, à savoir l’Union nationale des étudiants algériens, la Solidarité nationale estudiantine et l’Alliance pour le renouveau estudiantin national et l’Organisation nationale des étudiants algériens.
Les grandes organisations estudiantines sont connues et appartiennent toutes et en majorité à la mouvance islamiste et quelques unes au camp démocrate. Seule une organisation connue et affiliée au FLN continue de soutenir le pouvoir en place.
Il s’agit de la Coordination estudiantine «Jil Bouteflika» regroupant six organisations estudiantines. Les principales organisations estudiantines connues notamment l’UGEL (l’Union générale des étudiants Libres), d’obédience MSP et l’UGEL.
Sept autres organisations estudiantines aux couleurs bariolées dominent le campus. Outre l’UGEL et l’UNEA il existe six autres dénominations, à savoir : ONEA (l’Organisation nationale des étudiants algériens), SNE (le Syndicat national des étudiants), UGEA (l’Union générale des étudiants algériens) ; LNEA (la Ligue nationale des étudiants algériens), AREN (l’Alliance pour le renouveau estudiantin national), ONSE (l’Organisation nationale pour la solidarité estudiantine, le REA (le Rassemblement des étudiants libres).
Toutes ces organisations ne sont en vérité que de simples appendices des partis politiques qui s’en servent selon leurs objectifs stratégiques.
