L’Algérie compte passer dans un avenir proche de statut d’importateur de carburant à celui d’exportateur. Elle « exportera l’essence vers les marchés d’Afrique et d’Europe dès 2022 », c’est ce qu’a indiqué ce
dimanche 17 février, à partir de Skikda, le ministre de l’Energie, Mustapha Guitouni.
Selon le ministre, « avec l’avènement de 2022, l’Algérie parviendra à l’autosuffisance en cette matière par la production de 15 millions tonnes qui correspondent à la qualité annuellement consommée par le
pays », a-t-il expliqué, selon les propos recueillis par l’agence officielle.
l’Algérie qui importe actuellement pour 2 milliards dollars pour couvrir le déficit en ce domaine, va augmenter la production nationale de carburants à 13 millions tonnes, dés l’entrée en service, dans un
mois, de la raffinerie de Sidi Rezine (Alger) qui s’ajoutera à celles de Skikda et Arzew.
Le ministre a aussi annoncé le lancement « prochainement » de la réalisation des raffineries de Hassi Messaoud (Ouargla) et Tiaret appelées à couvrir le déficit du marché national en essence et exporter l’excédent dès 2022 vers les marchés européens et africains.