D’après la dernière note de conjoncture des produits et intrants avicoles élaboré par l’observatoire des filières avicoles algériennes (OFAAL), on prévoit une stabilité des prix de la volaille sur les marchés durant ce premier trimestre 2019, les prix (sortie poulailler) varieront entre (190 et 210 DA le Kg vif), et au niveau du détail « poulet vidé » entre 300 et 330 DA le kg en moyenne. Ces prix peuvent accroitre de 10 % à 15 % dans le cas ou la disponibilité n’est pas importante et /ou la demande est importante sur ce produit. Les prix peuvent varier aussi selon les marges prélevées par les marchands de détail qui n’obéirent à aucune règle économique.
Selon les informations recueillies sur le terrain, il est attendu aussi à une disponibilité des viandes blanches (poulets), durant les mois à venir. La baisse des prix du poussin « chair » enregistrée durant ce mois janvier 2019 et la stabilité des prix des aliments à inciter de nombreux éleveurs à mettre en place des bandes de poulets.
Concernant les œufs de consommation et après les réformes enregistrées durant la fin du 4ème trimestre 2018, on assiste à la mise en place de nouvelles bandes de poules pondeuses durant ce premier trimestre 2019. Actuellement, il est constaté une baisse de la production des œufs de consommation sur les marchés, d’où cette hausse des prix.
Les prix des œufs de consommation enregistrent un raffermissement durant ce premier trimestre 2019 et vont se maintenir à des niveaux stables. On prévoit des prix sortie poulailler qui varieront entre 9,00 et 9,50 DA l’unité, et au détail entre 12 et 13 DA
S’agissant des tendances des prix des produits avicoles durant le quatrième trimestre 2018, une baisse des prix du poulet de chair aux différents stades, de la production au détail , principalement durant le mois de décembre 2018 avait été enregistrée.
Une baisse des prix due à une disponibilité importante de ce produit sur les marchés (la loi de l’offre et la demande), selon la note de conjoncture. Malgré la hausse des prix du poussin et une stabilité relative des prix des aliments, cela n’a pas empêché à inciter les petits éleveurs à reprendre l’activité en prévision des fêtes de fin d’années et la demande enregistrée sur les viandes blanches vu la cherté des viandes rouges et les produits de la mer.
Concernant les œufs de consommation, on a enregistré une hausse des prix durant ce quatrième trimestre 2018, aux stades de la production et du détail. Au niveau des intrants biologiques, les prix des poussins « chair » se sont maintenus à des niveaux élevés, une situation anormale qui dure depuis quelques mois.
Par contre au niveau des intrants alimentaires, on a enregistré une stabilité des prix des aliments avicoles. Il y’a lieu de rappeler, que les dernières mesures prises par les pouvoirs public d’exonérer la TVA uniquement sur le maïs et maintenir celle du soja à 19 % , n’a pas eu un impact important sur la baisse des prix des aliments. Il aurait été plus logique d’avoir instaurer une taxe de 9 % pour les deux matières premières au lieu de 0 % et 19 %.