Les partis au pouvoir en conclave à zeralda pour discuter du prochain régime politique

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Comme annoncé par Louisa Hanoun, SG du PT, nous saurons un peu plus sur les intentions du régime à l’approche du scrutin présidentiel prévu au printemps 2019.

En effet, après une première rencontre tenue le mercredi passé à Zéralda entre les Etats majors des partis de la majorité présidentielle, élargie à certains membres de l’Exécutif, une autre se tient actuellement au même endroit.

Selon une source proche des partis de la coalition, c’est depuis la mi-journée que les responsables du FLN, du RND, de TAJ et celui du MPA, ainsi que plusieurs ministres, notamment, Tayeb Louh et Noureddine Bedoui tiennent une réunion à la résidence d’Etat du littoral ouest d’Alger.

Selon la même source, d’importantes décisions devraient être prises par les présents à la rencontre. Notre source souligne qu’en plus de la signature de la loi de finances, le président Bouteflika devra annoncer les décisions qui devront être prises aujourd’hui.

Notre source ne précise pas, outre mesure, qu’elle est l’idée qui domine et qui a la chance d’être entérinée à l’issue de la rencontre, mais tout porte à croire que la réunion d’aujourd’hui devra clarifier la position du chef de l’Etat quant à sa candidature à la prochaine consultation électorale.

Il est fort probable, laisse entendre notre source, que le président appelerait la majorité présidentielle à défendre « une révision constitutionnelle » qui devra  » passer par voie parlementaire ».

D’autres sources estiment qu’à défaut d’un autre mandat pour Abdelaziz Bouteflika, ce qui est, à l’heure actuelle presque éloigné, le chef de l’Etat devrait annoncer son retrait.

Ceci dit, ajoutent ces sources, « rien n’est encore joué ». Elles ont insisté sur  » un remaniement qui n’a que trop tardé ».  » Il sera difficile pour eux de mener une campagne présidentielle avec l’Exécutif actuel », pensent-elles, ajoutant que quelle que soit la décision prise,  » la mission dont a été chargé Amar Ghoul, président de TAJ n’est pas fortuite, mais  » elle est un ballon de sonde lancé pour connaître la réaction de la classe politique concernant un consensus qui ne sera qu’une manière au régime de gagner du temps ».

Nos sources excluent le recours au report de l’élection, considérant que cette option est plus coûteuse que même un 5e mandat pour Abdelaziz Bouteflika.

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