Amar Ghoul, président du parti Tajamou amel el Djazair (TAJ) n’a pas hésité, ce matin, à revenir sur la dernière lettre du chef de l’Etat où il prenait à partie « des cercles malintentionnés » et « des aventuriers ».
Pour le chef de TAJ, la cible du président n’est autre que « d’anciens responsables civils et militaires ». Sans citer de noms, mais Amar Ghoul a précisé que l’attaque du président Bouteflika visait « ces anciens hauts responsables qui veulent répandre le brouillard sur la présidentielle et partant se repositionner à l’approche de l’échéance ».
Le pamphlet présidentiel contre cette catégorie que l’ancien ministre des Travaux publics identifie « a fait tomber les masque », a ajouté Ghoul, estimant qu’avec « leurs sorties hasardeuses et leurs rumeurs, plusieurs chefs politiques ont perdu la boussole à tel point qu’ils n’arrivent pas à avoir une lecture de la situation politique actuelle ».
Dans sa lancée, Amar Ghoul a également évoqué la présidentielle dont il jura qu’elle se tiendra dans les délais impartis, car « elle est importante pour le pays », même si elle intervient, a-t-il dit, « dans un contexte régional et mondial mais aussi national difficile ».
Il a aussi souligné, à ce propos, que l’alliance présidentielle « était claire dans sa déclaration et maintient son soutien à la candidature du président Bouteflika ». « Aucun membre n’a dit qu’Abdelaziz Bouteflika sera président, mais aucun d’eux n’a également dit qu’il ne le sera pas ». Autrement dit, le chef de TAJ refuse de s’aventurer sur la candidature officielle du président Bouteflika.
Interrogé, par ailleurs, sur la proposition de son alter-égo, le MSP qui réclame la prolongation du mandat actuelle de deux années en guise de période transition, Amar Ghoul a estimé que le pays « ne vit aucunement une crise politique ou institutionnelle pour aller vers une période de transition ». Il s’est également opposé à la prolongation du mandat présidentiel actuel, soulignant que « les élections auront lieu selon le calendrier arrêté et dans les délais ».
Concernant la visite du prince saoudien, MSB, Amar Ghoul considère que l’Algérie « a le droit et le devoir de ses défendre ses intérêts dans un monde régi par le pragmatisme », sans pour autant, a-t-il enchaîné, « interdire aux citoyens de s’opposer à la venue » de MBS.