L’ouvrage du pédagogue et ancien normalien, Ahmed Tessa, intitulé « L’enseignement du français en Algérie ou l’impossible éradication » vient d’obtenir le premier Prix de « La Renaissance Française » qu’organise annuellement, depuis 2011, l’Académie française des Sciences d’Outre-Mer.
Sorti en Algérie, en 2016 aux éditions Barzakh et en France en 2017, aux éditions L’Harmattan , l’ouvrage retrace les péripéties vécus par l’enseignement de la langue française, victime expiatoire de la politique d’arabisation menée tambour battant en Algérie, depuis la fin des années soixante-dix.
Préfacé par Amin Zaoui, cet ouvrage qui va par ce prix s’attirer certainement la curiosité de nombreux lecteurs, plaide pour un bilinguisme précoce en Algérie, seule option à même d’arrimer notre école à la modernité et de la mettre à l’abri du forcing idéologique dont elle est l’objet. L’auteur, Ahmed Tessa, est invité pour le 17 décembre prochain à Paris pour y recevoir son prix.