Le PDG du groupe Sonatrach, Abdelmoumen Ould Kaddour, a affirmé à Alger que le prix du baril de pétrole « oscillant entre 70 à 80 dollars, s’il restera à ce rythme pendant quelques années, est plus juste pour l’Algérie, voire même pour l’ensemble des pays producteurs de l’or noir ».
Cependant, actuellement, les prix sont entre 60 et 70 dollars, ce qui ne permettra même pas, au pays et au groupe, de faire des planifications et de se projeter dans le futur, a-t-il déclaré, lors d’une conférence de presse à l’issue de la signature de plusieurs contrats avec le groupe italien Eni, rapporte ce dimanche 25 novembre, l’agence officielle APS.
Selon Ould Kaddour, la meilleure solution pour pouvoir stabiliser les prix consiste à « diminuer les réserves, soit la production notamment par les saoudiens », plus grands producteurs de pétrole de l’OPEP, a-t-il souligné et d’ajouter dans ce contexte, que la visite du prince héritier saoudien, Mohamed Ben Salmane, à Alger est une occasion pour tenter de trouver une solution pour stabiliser les prix du brut.
A ce propos, Ould Kaddour souhaite que les discussions entre les deux parties algérienne et saoudienne, dans le cadre de cette visite, soient fructueuses et « positives ». « Si l’Arabie saoudite décide de réduire la production, leur décision sera la bienvenue », dixit le PDG de Sonatrach.
Interrogé par ailleurs, sur les résultats de Sonatrach réalisés au titre de l’exercice de 2018, M. Oul Kaddour a avancé que les recettes du groupe seront meilleures que celles enregistrées en 2017. S’agissant du projet portant révision de la loi sur les hydrocarbures, M. Ould Kaddour a indiqué que le processus de son élaboration se poursuit dans des meilleures conditions précisant « qu’en 2019, l’Algérie aura une nouvelle loi sur les hydrocarbures ».