Le désormais ex SG du FLN, Djamel Ould Abbes s’est exprimé ce jeudi sur un site électronique arabophone après la journée d’hier riche en rebondissements : «je suis actuellement en convalescence chez moi après mon malaise et mon hospitalisation à l’hôpital militaire de Ain Nâadja ou j’ai été bien pris en charge» dit-il.
Ould Abbes a refusé de parler de son retrait du FLN en indiquant par ailleurs qu’il est actuellement concentré avant tout «sur son état de santé».
Selon le quotidien El-Khabar, Djamel Ould-Abbès aurait reçu un appel téléphonique mardi, aux environs de 23h00, où l’homme qui était au bout du fil, dont on ne sait rien, lui aurait signifié qu’il était «indésirable» à la tête du parti. Cette annonce aurait bouleversé Ould Abbes au point de provoquer chez lui, quelques heures plus tard, un malaise cardiaque. Selon cette version, Ould-Abbès, après s’être remis de son malaise, s’est rendu dans la journée de mercredi au siège de son parti, à Hydra, où il est resté près de deux heures et a rencontré des membres de la direction de son parti, notamment Ahmed Boumehdi, Abdelmalek Boudiaf et Saïda Bouni, en plus de son chef de cabinet. Sur le moment, Ould-Abbès n’a rien révélé à ses collaborateurs. Il leur aurait même menti, puisqu’il leur avait dit qu’il devait se rendre au Conseil de la nation alors qu’il était parti chez lui. Pour le moment, aucun nom n’est clairement avancé pour succéder à Djamel Ould-Abbès. L’actuel président de l’APN, Mouad Bouchareb, est désigné pour assurer l’intérim sans un cabinet restreint. Ce collège sera amené a organiser le prochain congrès qui désignera le futur SG. Les textes du FLN sont en effet clairs. L’article 36 des statuts du parti et l’article 9 du règlement intérieur du Comité central précisent que dans le cas de vacance du poste de secrétaire général, le membre le plus âgé du bureau politique dirige le parti en attendant la réunion du Comité central qui doit intervenir «obligatoirement» dans les 30 jours qui suivent l’état de vacance pour élire un nouveau SG.