Urgent: Ould Abbes quitte le FLN

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Djamel Ould Abbès a déposé sa démission du poste de SG du FLN aujourd’hui. Cette démission surprise du patron de l’ex-parti unique serait venu pour mettre fin à la crise qui le secoue depuis plusieurs mois. Il est à rappeler qu’une véritable crise avait conduit à l’exclusion de Saïd Bouhadja du FLN après son refus de démissionner de son poste de président de l’APN. Mouad Bouchareb, l’actuel président de l’APN, le remplace provisoirement à la tête du parti en attendant une élection.

Le SG du FLN, Djamel Ould Abbès, a été, ce matin, victime d’un malaise qui a nécessité son évacuation d’urgence à l’hôpital de Ain Naâdja, pour une brève hospitalisation.

Les médecins qui l’ont ausculté lui ont prescrit à Ould Abbès un repos d’un mois à un mois et demi pour se remettre des conséquences de ce malaise. Son accident médical tombe au mauvais moment pour son parti qui est engagé dans la coalition présidentielle qui prépare l’élection présidentielle du mois d’avril 2019.

Son absence risque en effet de peser sur l’agenda électoral ainsi que sur les futures décisions que devront prendre conjointement les quatre partis de cette alliance. Et surtout qu’il laisse un grand boulevard à son frère ennemi le RND, seul dans l’arène.

Le SG du FLN n’a pas laissé indiffèrent la presse nationale depuis son accession à la tête du FLN. Les recherches ont confirmé que Djamel Ould Abbès était inscrit dans une université communiste en Allemagne de l’est de 1957 à 1964.

Les archives du Neus Deustchland, organe du parti communiste allemand confirment encore ces informations. Or dans le film de la vie de Djamel Ould Abbès, il y a un accroc de taille. Djamel Ould Abbes se trouve au moment où était censé se trouver en Allemagne de l’Est pour étudier, son nom figure dans un autre document où il est condamné à mort par la justice coloniale française comme le démontre un rapport de synthèse datant du 18 décembre 1959.

Il a effectivement été condamné à mort par le tribunal des forces armées de Tlemcen, pour attentats à la grenade commis entre janvier et juin 1957. Mais il n’est pas cité en fuite, ou par contumace, mais comme présent à l’audience et de ce fait emprisonné.

Logiquement, une personne, arrêtée et condamnée à mort ne peut se rendre, en même temps, en Allemagne de l’est pour faire des études de médecine. Ce détail troublant relance les suspicions sur le parcours et la vie de Djamel Ould Abbès. Le premier secrétaire général du FLN est soupçonné d’affabulation.

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