Les Algériens « aiment lire », mais ils sont liés par une « certaine intimité » à la lecture, selon les résultats d’un sondage du Centre national du livre (CNL).
Sur l’ensemble des « 1.000 personnes sondées à travers dix (10) wilayas, 95.6% ont dit aimer la lecture », révèle le sondage réalisé par le Centre relevant du ministère de la Culture, en collaboration avec le Laboratoire LAGIC (gouvernance, économie institutionnelle et croissance durable) qui relève de l’Ecole nationale supérieure de statistique et d’économie appliquée, rapporte ce mercredi 14 novembre, l’agence officielle APS.
Les livres d’histoire pas trop prisés
Ce sondage, effectué sur un échantillon âgé entre 15 et 65 ans, démontre que « 52% des sondés lisent des contes, des nouvelles et des romans », tandis que 46% d’entre eux s’intéressent aux ouvrages scientifiques et 24% seulement aux livres d’histoire.
S’agissant du support papier à la version numérique du livre, « 90% des sondés préfèrent le livre papier au livre numérique ».Quant à la langue préférée pour la lecture, le sondage fait ressortir que « 68% des personnes sondées lisent en arabe contre 41.6% en français et 12.7% en anglais ».
Par contre, les chiffres concernant la langue amazighe sont inexistants, en raison du « manque d’ouvrages » dans cette langue, donc inexploitables pour la réalisation de ce sondage préliminaire qui a concerné environ «70% de femmes dont majoritairement des étudiantes », selon ce sondage intitulé « Mesurer le degré de lectorat en Algérie », et dont les résultats globaux seront publiés dans une année ». L’opération « se poursuit actuellement » à travers toutes les bibliothèques publiques du pays, pour un sondage « plus représentatif ».