PLF 2019 : le FFS dénonce l’atteinte au principe de séparation des pouvoirs

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Les députés du Front des forces socialistes (FFS) qui continuent de geler leurs activités au sein des deux chambres du Parlement, ont dénoncé, dans un communiqué, « l’atteinte au principe de séparations des pouvoirs », par l’Exécutif. Le communiqué du FFS précise que le projet de loi de finance 2019 soumis aux députés ne respectent pas les règles. « L’étude, le traitement puis les débats sur le projet de loi de finance 2019, comme attendu, s’est fait d’une manière spectaculaire dont le député n’aura aucun pouvoir pour proposer des amendements ».

 Le groupe parlementaire du FFS, tire également la sonnette d’alarme contre « la violation » des lois contenues dans la Constitution, à savoir le Rapport annuel de la Banque d’Algérie et celui de la politique général du gouvernement qui devait être présenté avant la loi de finance.

Dans leur réquisitoire contre le gouvernement,  les parlementaires dénoncent l’absence de tout mécanisme de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale, ainsi que les sommes faramineuses prévues pour le fonctionnement des institutions de l’Etat afin de rationaliser les dépenses publiques. « Il est fait abstraction manifeste afin d’équilibrer les budgets de fonctionnement et celui d’équipement », a relevé le FFS, ajoutant que rien n’est prévu pour lutter contre le commerce informel.

« Le tapage fait autour de l’absence de nouvelles taxes et les transferts sociaux n’a pour objectif que la campagne électorale pour les présidentielles et l’achat de la paix sociale», dénonce encore le parti, avant d’alerter sur l’absence de vision économique à court et à moyen terme, comme il a mis en garde contre la banqueroute programmée de la Caisse nationale des retraites (CNR), qui a recouru au Conseil national d’investissements (CNI) pour renflouer ses caisses.

Pour le FFS, le PLF 2019 confirme la gestion approximative des deniers publics et réaffirme, on ne peut plus clairement que « les orientations du conseil national de la gestion ne sont pas prises en compte ». Ce projet de loi consacre, d’après le parti, une rupture avec l’Etat social et avertit sur l’absence manifeste d’une quelconque volonté pour édifier un Etat de droit.

Par ailleurs, le FFS  réaffirme son soutien à son fédéral incarcéré, Litim Hachemi, comme il salue la mise sur pied de la Fédération des syndicats autonomes.

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