Pas d’effacement des dettes contractées auprès des banques par les jeunes investisseurs en difficulté. C’est ce qu’a affirmé la directrice de l’Agence nationale de soutien de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ), Mme Samira Djaïder, qui intervenait sur les ondes de la Radio chaine 3. Elle avance le chiffre de 37.000, le nombre total de jeunes entrepreneurs confrontés à des difficultés de remboursement et à avoir déposé des dossiers auprès de ce Fonds.
Sur un programme ANSEJ et CNAC de création, durant 2018, de 29.000 micros entreprises devant générer environ 500.000 emplois, il n’en a finalement été réalisé que 17.000 à ce jour. Mme Djaïder impute cette différence au fait que tout projet à financer devra désormais être orienté vers des « activités porteuses » créatrices d’emplois.
Mme Djaïder, explique que des jeunes promoteurs « en difficulté de remboursement » de leurs dettes, avaient bénéficié d’un effacement des pénalités de retard et des intérêts cumulés, permettant à 160.000 parmi eux à rembourser les dettes contractées auprès des banques.
Pour ceux qui n’ont pu apurer leur situation, et afin qu’ils puissent pérenniser leurs activités, la même responsable signale que ceux-ci pourront bénéficier d’un nouvel échéancier de remboursement. Elle fait, par ailleurs, savoir que 21.000 promoteurs n’ayant pas pu mener leur projet à terme, ont fait appel au Fonds de garantie et se sont, ainsi, trouvés « soulagés » des crédits octroyés par les banques. Elle a fait savoir d’autre part, que le lancement des divers dispositifs de création de micros entreprises a, à ce jour, permis la création de 1,2 million d’emplois.