Le chef du parti islamiste le FJD, Abdallah Djabllah a vivement critiqué l’institution militaire coupable à ses yeux de toujours décider de la nomination du président de la république, dans une déclaration faite à la fin des travaux de son conseil national ce samedi au siège de son parti.
Djaballah a également mis en doute les réalisations du chef de l’Etat durant ses vingt années de règne largement relayées par les partis de l’Alliance présidentielle.
Il a de ce fait appelé l’opposition «à démentir par les preuves et chiffres à l’appui ses résultats». Le leader du FJD comme pour répondre à Amara Benyounes a critiqué les partis qui soutiennent un 5eme mandat qualifiant cette position de «crime commis envers le peuple, l’histoire et la constitution».
Ne s’arrêtant pas là, Djaballah a accusé une personne clé du pouvoir sans pour autant le nommer de faire fuir l’argent du peuple à l’étranger et d’avoir acheté avec cet argent des biens immobiliers, en cas de retournement de situation.