Présidentielle de 2019 : Djaballah exhorte l’ANP à rester neutre

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Le président du parti islamiste le Front de la justice et du développement Abdallah Djaballah a exhorté l’Armée nationale à rester en dehors de l’élection présidentielle d’avril 2019 lors d’une conférence de presse organisée au siège de son parti.

Le leader du FJD a aussi demandé à l’ANP de ne pas choisir entre les candidats et de s’abstenir de soutenir Abdelaziz Bouteflika auquel il lui interdit de se présenter. Le président du FJD a également tiré à boulets rouge sur son adversaire Abderrezak Mokri le leader du MSP et les présidents de partis qui appellent le président Bouteflika à se présenter n pour un cinquième mandat.

A travers ses propos, il est plus qu’évident que le leader de cette formation islamiste se présentera à la présidentielle de 2019. Selon Lakhdar Benkhellaf, chef du groupe parlementaire du parti à l’Assemblée nationale, le parti ne présentera pas de candidat issu de ses rangs ni ne soutiendra un postulant coopté par d’éventuels alliés politiques, si le projet du cinquième mandat se formalise officiellement : «Dans ce cas-là, nous ne souhaitons pas donner une légitimité au scrutin par notre participation», a-t-il expliqué. l s’est présenté aux élections présidentielles à deux reprises, en 1999 et 2004. En 1999, il s’est retiré de la course avec d’autres candidats juste avant la tenue des élections.

Lors des élections de 2004, il est arrivé troisième avec un score de 4,8 %. En 2014, Abdellah Djaballah a refusé de prendre part à la présidentielle n’y voyant «aucun intérêt» à participer tout en réitérant son opposition à un quatrième mandat pour Bouteflika et au retour de Zeroual à la tête de l’État : «On dit que Zeroual est l’homme qu’il faut pour assurer l’équilibre entre l’armée et le civil, mais cette question doit être réglée à travers la Constitution», explique-t-il. Djaballah rappelle qu’il avait appelé à la destitution de Bouteflika en 2005.

«À l’annonce de la maladie de Bouteflika en 2005, j’avais appelé à l’application de l’article 88 de la Constitution pour le destituer», rappelle-t-il. Le chef du FJD est contre un candidat de l’opposition, même si c’était un islamiste et affirme que la majorité des partis, même islamistes, sont à la solde du pouvoir. «Beaucoup de partis ont été préfabriqués par le régime. Ils ne détiennent pas le pouvoir de décision». Djaballah estime qu’il est la seule personnalité politique «en mesure de représenter le courant islamiste et se dit en guerre contre les laïcs qui gouvernent l’Algérie depuis l’indépendance».

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