L’association de défense et de protection des consommateurs (APOCE) a été reçu par les responsables de la Direction générale de la Caisse nationale des assurances sociales « CNAS » et ce pour discuter du problème des cartes « Chifa » bloquées. En effet, l’association ne cesse de recevoir quotidiennement des plaintes des assurés à ce sujet. Ce qui a poussé les représentants à soumettre la question aux concernés.
Selon l’association, les deux parties se sont entendues à trouver des solutions à travers une série de propositions. Les points les plus importants abordés lors de la réunion concernent à revoir la procédure de suivi à distance des ordonnances et des dossiers médicaux datant de plusieurs années, donner des instructions strictes pour suivre les procédures nécessaires avant toute décision de geler les cartes de soin en raison d’un « abus » de leur utilisation par l’assuré, en particulier de son droit de pré-appel et de son droit de recours, étudier la proposition de l’organisation, notamment en accordant à l’assuré la dernière excuse lors de l’utilisation de la carte à la pharmacie afin de régler le statut. Aussi il a été décidé que l’assuré a le droit de réactiver la carte une fois que les recettes douteuses ont été justifiées ou que la première partie de l’horaire accordé par les intérêts de la sécurité sociale est payée. L’assuré a droit à une indemnité pour les médicaments acquis pendant la période de gel conformément aux procédures normales en vigueur et uniquement à des paiements effectués par des tiers au moyen de la carte de soin. Sans oublier la préparation d’activités conjointes entre les organisations de sécurité sociale et l’organisation à travers les États du pays d’origine afin d’introduire les droits des fidèles dans le cadre de l’assurance sociale et le cadre juridique qui la régit, ainsi que les obligations qui en découlent.
Pour rappel, la Caisse nationale des assurances sociales et des travailleurs salariés (CNAS) a gelé environ 90 000 cartes Chifa, en raison de la fraude. L’Association de protection et d’orientation du consommateur et son environnement (APOCE) avait alors demandé audience auprès du ministère du Travail en vue de défendre les intérêts des assurés, notamment, ceux atteints de maladies chroniques. Considérant légitime de demander d’amples explications au sujet de la mesure, qui porte souvent atteinte au droit des assurés d’avoir accès aux soins, le président de l’APOCE, Mustapha Zebdi a regretté par la suite, que la rencontre avec des cadres du ministère du travail n’ait pas éclairci certains points à ce sujet. Chose qui a poussé les représentants de l’APOCE à soumettre la question à la CNAS.