La cour d’assises de Bouira a requis ce mardi 30 octobre, une peine de 12 ans d’emprisonnement contre un accusé A.A.F âgé de 30 ans, poursuivis pour le délit de tentative d’homicide volontaire avec préméditation.
La scène s’est déroulée au début de l’année 2017 dans l’enceinte universitaire Akli Mohand Oulhadj de Bouira, ou une altercation a eu lieu entre l’accusé (A.A.F) commerçant de son état et la victime (M.S) un étudiant âgé de 27 ans.
A l’origine de l’embrouille, une jeune étudiante avec laquelle le commerçant entretenait une relation sentimentale. D’ailleurs cette dernière fut un témoin de la dispute. Le ton est monté d’un cran entre les 2 belligérants, le commerçant sort un poignard pour frapper avec le jeune étudiant, le touchant grièvement au niveau du cou. Après son forfait, l’auteur prit la fuite.
La victime fut transportée dans un état comateux vers les urgences de l’hôpital Mohamed Boudiaf. Jugeant son cas critique, l’étudiant blessé fut transféré en urgence vers le centre hospitalo-universitaire Mustapha Pacha d’Alger, où il subit une intervention chirurgicale qui avait duré plus de 6 heures. Finalement, il a été sauvé de justesse de la mort.
L’accusé présent à la barre avait déclaré avoir frappé l’étudiant en usant d’une arme blanche, parce qu’il l’avait injurié d’une manière à attenter à son honneur. Mais l’avocat de la partie adverse c’est-à-dire de la victime, lui a affirmé que non seulement il a commis une tentative d’homicide sur la personne de son client, mais d’enfreindre aussi le règlement qui protège la franchise de l’université.
« Que faisait un marchand à l’intérieur de l’université et de surcroit portait une arme blanche ? », s’est-il interrogé. En revanche, les avocats de l’accusé ont plaidé les circonstances atténuantes, mais non sans avoir tenté avec force et multiples arguments d’écarter le délit de la tentative d’homicide volontaire retenu contre leur client pour le faire passer juste pour un délit au lieu d’un crime.