L’association de protection et de défense des consommateurs (APOCE) se réjouit de la décision de certains parlementaires au sujet de l’importation des véhicules d’occasion de moins de trois ans. Selon certaines sources, des députés comptent introduire une nouvelle loi dans le projet de loi de finances 2019, afin de lever l’interdiction de l’importation des véhicules d’occasion de moins de trois ans. Une idée bien saluée par l’APOCE qui fait de cette initiative l’une de ces revendications depuis quelques années. « Est-ce que cette initiative va réussir et se concrétiser ?», se demande l’APOCE. En fait, pour Mustapha Zebdi, président de l’APOCE, cette revendication a été exprimée depuis des années par l’association. «Le marché des véhicules doit connaître une véritable concurrence entre les différents intervenants, au bénéfice du consommateur», a-t-il fait remarquer lors de ses différentes sorties médiatiques.
L’APOCE considère que «la voiture d’occasion en provenance, notamment, du marché européen, est conçue selon les normes européennes, ce qui est à l’avantage de l’Algérie. L’autre facteur intéressant est celui des prix moins chers et la proximité géographique qui permet de payer moins de coûts de transport». Pour les responsables de cette association «cette mesure si elle est prise par le gouvernement, serait un grand pas en avant et conduira, évidemment, à réduire la spéculation des concessionnaires automobiles et autres distributeurs».
Car pour eux, le véhicule neuf est devenu presque un rêve pour la majorité des clients, car les prix sont trop élevés, même pour les véhicules montés localement.
Notons que selon un sondage effectué par l’APOCE en 2012, à travers les différentes wilayas du pays, 90% des personnes sondées sont pour le retour de l’importation de véhicules de moins de trois ans.
La décision de son interdiction, faut-il- le rappeler remonte à 2006, lorsque le Gouvernement a pris cette décision, en engendrant une vertigineuse hausse des prix de véhicules sur le marché algérien.