Bouira : Vers la création d’une coopérative apicole

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Les apiculteurs de la wilaya de Bouira ont été conviés ce mardi 30 octobre, au niveau de la chambre de l’agriculture pour débattre de la prochaine création d’une coopérative apicole qui rassemblera tous les producteurs de miel.

« Nous avons fait appel à tous les apiculteurs de la wilaya de Bouira, parce que nous sommes en train de s’intéresser à une éventuelle organisation efficace, sous forme de coopérative afin de garantir une meilleure gestion et commercialisation du produit de la ruche, et de rendre service à la filière apicole », a déclaré, Hocine Zemouche, secrétaire général de la chambre d’agriculture de Bouira (CA).

S’agissant des objectifs assignés à cette rencontre, ce responsable indiquera que la filière apicole a besoin d’une meilleure gestion qu’il faudra asseoir et de cibler les véritables préoccupations des apiculteurs. Car, en effet, la filière apicole traverse pas mal de déboires et de contraintes liées à la profession, notamment sur le plan de la commercialisation du miel qui reste à agencer.

D’après les apiculteurs que nous avons rencontré à cette conférence, il existe réellement une concurrence déloyale qui met la commercialisation de produit de miel local en difficulté. Un représentant des apiculteurs nous explique : « Le grand problème que nous rencontrons nous les apiculteurs se pose au niveau de la commercialisation du miel. Nous subissons une concurrence déloyale infligée à notre production, par des produits importés tels que le miel à la dénomination commerciale Chifa introduit du Moyen Orient, et le miel portant l’appellation San Francisco ramené d’Espagne ».

A ce problème, s’ajoute les habitudes des consommations des Algériens qui croient fermement que le miel est considéré exclusivement comme un dernier remède. De la sorte, ils le consomment très rarement, ou très peu, pour ne pas dire jamais. Contrairement aux sociétés très conscientes de la valeur nutritive et thérapeutique de ce produit, d’où sa consommation courante.

D’autre part, les apiculteurs ont évoqué les incendies de forêts qui se manifestent constamment durant la saison des grandes chaleurs, et provoquent en conséquence, la destruction des ruchers installées en pleine forêt, ou à la lisière des espaces forestiers, durant la période transhumance des abeilles. « Une pratique si bien recommandée pour garantir le développement de la qualité de notre miel et de son rendement. De ce fait, nous déplorons des pertes », selon nos interlocuteurs.

Sont touchés par ces pertes, les apiculteurs qui pratiquent la transhumance, mais ils ne sont pas nombreux à adopter cette forme de migration des abeilles qui assure une production de miel d’une valeur exquise.

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