Bien malin est celui qui peut avancer ce que serait la vraie configuration des présidentielles 2019. Hormis les conjectures pondues ça et là par des commentateurs nationaux et étrangers, rien pour le moment n’est venu lever les limbes entourant ce rendez-vous d’avril.
Même les enfants du sérail, en général dans le secret de dieu, sont toujours dans l’expectative. Ni les incessantes supplications des hérauts de la « continuité » en faveur de la candidature du président Abdelaziz Bouteflika, ni les incriminations et les protestations des anti cinquième mandat n’ont permis d y jeter quelques lumière pour démêler cette équation à plusieurs inconnus.
Les intentions du président de la république concernant ces élections qui restent à ce jour inconnues, créent du flou et des flottements qui rendent toute lecture ou prévision aléatoires. Et ce n’est pas les quelques poids plumes qui ont annoncé jusqu’à présent leur candidatures qui vont y changer quelque chose.
Les diverses interrogations que soulèvent ces présidentielles restent quasiment sans réponse claire. Se tiendraient-elles dans les temps ? Ne feront-elles pas l’objet de report? Le chef d’état ira-il comme le souhaite ses nombreux soutiens vers un cinquième mandat ? Dans le cas contraire, les différents clans du sérail auraient-ils la même approche concernant ce rendez-vous ? L’opposition pèsera-t-elle sur ce rendez-vous ? Parviendra-t-elle à présenter un candidat consensuel ? …..Une chose est sure, les tenants du pouvoir n’ont pas, jusqu’à présent, accordé leur violon sur cette équation. Ce qui explique le brouhaha politique de ces dernières semaines.