Appelée, il y a quelque vingt siècles de cela « Grenier de Rome », l’Algérie est devenue actuellement l’attraction des céréaliers mondiaux et s’affiche au peloton de tête des plus gros importateurs de blé au monde.
D’Amérique, de France ou d’ailleurs, l’Algérie importe bon an, mal an, pour plus d’un milliard de dollars de blé. Ainsi, La rhétorique tonitruante des différents responsables politiques depuis plusieurs années relative au lancement de programme ambitieux d’autosuffisance alimentaire et de diversification de l’économie nationale n’a mené, au final, qu’à la planche à billets.
Notre économie, en dépit des ajustements effectués et des milliards de dollars dépensés, reste toujours tributaire du baril de pétrole. Un baril à 25 dollars, et c’est la ruine du pays. Et l’on s’offre le luxe de retarder l’échéance du changement du cap politique et économique du pays.
Pour éviter de vivre des situations de turbulences financières et sociales, il urge d’en finir avec cette économie rentière qui fait peser de lourdes menaces sur l’avenir du pays. La redynamisation et la diversification de l’économie nationale, avec répartition équitable des richesses contribueront grandement à l’instauration de la paix sociale.