Le prix Nobel d’économie vient d’être attribué ce lundi 8 octobre, à deux chercheurs Américains, William Nordhaus et Paul Romer, pour leurs travaux sur la compatibilité entre les impératifs d’innovation et de lutte contre le réchauffement climatique et la croissance économique, rapporte l’agence Reuters.
Les deux lauréats qui partageront le prix de 9 millions de couronnes, soit 871.000 euros, « ont mis au point des méthodes qui répondent à des défis parmi les plus fondamentaux et pressants de notre temps : conjuguer croissance durable à long terme de l’économie mondiale et bien-être de la population de la planète », a indiqué l’Académie royale des sciences de Suéde dans un communiqué.
« Leurs conclusions ont considérablement élargi le champ de l’analyse économique en permettant l’élaboration de modèles qui expliquent comment l’économie de marché interagit avec la nature et le savoir », précise le communiqué.
« Grâce à leurs découvertes, nous sommes près de savoir comment nous pouvons avoir une croissance économique mondiale prolongée et soutenable », explique l’Académie de Suède.
Pour, Paul Romer, âgé de 62 ans, ancien économiste en chef de la Banque mondiale qui enseigne à l’école de commerce Stern, qui dépend de l’université de New York, à travers les fondements de sa théorie de « la croissance endogène » démontre comment les forces économiques régissent la disposition des entreprises à engendrer de nouvelles idées et des innovations, plus précisément comment « l’accumulation d’idées soutient la croissance économique sur le long terme »
Quant à, William Nordhaus, 77 ans, est la première personne à avoir créé un modèle quantitatif qui décrit l’interaction entre économie et climat.
Le prix Nobel d’économie a été créé en 1968. Il est le dernier de la saison à être attribué, après les Nobel de médecine qui est revenu également à trois américains, de physique, de chimie et de la paix, qui ont été décernés la semaine dernière.
