Animant ce vendredi, un point de presse à l’occasion de la tenue d’une session ordinaire du comité central du PT, Mme Louisa Hanoune a mis en garde contre la persistance de la crise qui secoue l’Assemblée nationale populaire.
« Si cette crise perdure, elle risque de provoquer des bouleversements inattendus et imprévisibles », a-t-elle dit, estimant que cette crise « reflète celle politique qui secoue le pays ». « Elle vient s’ajouter au flou qui entoure la situation générale du pays », a-t-elle encore dit, rappelant que cette institution, (l’APN), « est connue pour être le fruit de la fraude et de l’argent sale ».
La SG du PT est convaincue que cette crise peut provoquer « des convulsions inattendues », car « depuis son éclatement, nous assistons à l’apparition du mercenariat politique », comme « avancée significative du clientélisme et de la courtisanerie ». Sur un autre registre, Mme Hanoune a estimé que la remise en cause des acquis d’octobre 1988 « est dû à la persistance du système pourri du parti unique ».
Elle considère que cette remise en cause « n’est pas une fatalité », puisque « le retour à la paix en un et qu’il faut le sauvegarder ».
Le retour à la paix ? La SG du PT estime que la réconciliation nationale a donné un fruit. « Nous célébrons la date anniversaire de l’adoption de la réconciliation nationale dans une situation de délitement des institution, de dilapidation de deniers publics, de corruption et de drogue », a-t-elle dit, accusant « les adeptes du parti et de la pensée uniques » d’en être « les responsables de cette situation de fragilisation des ressorts de la société».
« Nous devrions immuniser le pays et son unité face « aux dangers qui les guettent » avec « l’adoption d’une réelle politique conforme aux aspirations de la majorité des Algériennes et des Algériens », afin de sauvegarder « les acquis de sécurité ».
Mme Hanoune a appelé, par ailleurs, les hautes autorités du pays afin de décréter le 5 octobre comme une Journée nationale de la démocratie.