Rachid Nekkaz l’activiste politique qui voulait nettoyer la maison familiale, du président Bouteflika et de ses frères sis à Oujda à l’abandon et entouré de toutes sortes de détritus a été empêché voire brutalisé ce mercredi par des flics marocains qui ne l’ont pas lâché d’une semelle depuis son arrivée sur le sol marocain.
L’activiste qui avait auparavant obtenu une autorisation de la mairie de cette ville avait pris avec lui des sacs d’ordure pour nettoyer la propriété de la famille du chef de l’Etat, «un symbole de l’Algérie» disait-il aux policiers qui sont venus lui interdire de faire quoi que ce soit : «C’est une propriété de l’Algérie. J’ai le droit de la nettoyer et de plus j’ai les autorisations de la mairie. Vous voulez salir l’image de l’Algérie à l’étranger et vous voulez faire croire que les Algériens sont sales, c’est votre but» criaient-ils aux flics qui ne voulait l’entendre de cette oreille.
Nekkaz qui a filmé toute la scène a été brusquement pris à partie par ces policiers et l‘ont brutalement bousculé. Les citoyens marocains présents en nombre n’ont pas levé le petit doigt. Rachid Nekkaz a laissé entendre qu’il avait l’intention d’acheter cette maison pour en faire un musée.
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A l’heure où nous écrivions ces lignes on ne sait pas ce qui est arrivé à notre compatriote. Le consulat d’Algérie à Oujda est tenu d’intervenir pour prendre toutes les dispositions nécessaires afin que le citoyen Nekkaz ne soit pas inquiété par la justice marocaine, prompte à régler ses comptes avec tout ce qui est Algérien.
Pour rappel, le conseil de la ville d’Oujda envisage de détruire la maison qui a vu naître le président Bouteflika et située l’ancienne médina de Oujda, à une vingtaine de kilomètres de la frontière algérienne. Désertée depuis le départ des Bouteflika en Algérie, celle-ci est régulièrement entretenue et restaurée aux frais du consulat d’Algérie au Maroc, tandis que celle de l’ancienne médina est restée à l’abandon.
Une décision de démolition a été prise par la commune en 2017, mais son exécution a été ajournée. Les raisons de ce report : «D’une part, les dispositions de la loi marocaine – qui impose aux propriétaires de procéder eux-mêmes à la démolition de leur bien, ou de s’acquitter des frais si c’est la commune qui s’en charge –, de l’autre, la qualité de ses propriétaires et la sensibilité du sujet». Le consul général a pris note de la demande, et a indiqué qu’il allait prendre contact avec la famille de Bouteflika.
