Le colonel Ramdane Hamlat, officier de l’armée nationale à la retraite, a déclaré, à travers un communiqué rendu public mardi, sa candidature à la prochaine élection présidentielle qui aura lieu probablement au mois d’avril 2019. Le militaire a perdu il y a quelques jours son fils à la prison d’El Harrach ou il a été incarcéré pour le meurtre présumé d’un homme d’affaires chinois. Ramdane Hamlat a demandé au ministère de la Justice d’ouvrir une enquête sur les circonstances de la mort de son fils asthmatique. Arrêté il y a quelques mois, le jeune homme de 24 ans a succombé le 30 juillet denrier à l’hôpital Mustapha-Pacha d’Alger, à une crise d’asthme. Le défunt avait observé, au début de son incarcération, une grève de la faim de 3 jours. L’officier de l’ANP est le cinquième candidat à se prononcer après Nacer Boudiaf, fils du défunt Mohamed Boudiaf, Fethi Gherras, le nouveau coordinateur du MDS (ex PAGS), l’ancien député Tahar Missoum et Ali Zeghdoud, président du Rassemblement algérien (RA). Le président du RA participe pour la deuxième fois à une élection présidentielle, pars celle de 2014 contrairement à son parti qui a déjà pris part aux différentes élections, notamment les dernières législatives et locales organisées en 2007. Aux élections locales il a pu obtenir la présidence de trois APC. Zeghdoud est présent sur la scène nationale depuis l’ouverture démocratique au début des années quatre-vingt-dix. Né en 1938, Ali Zeghdoud est un «Boumediéniste» nostalgique, puisque son parti politique, le Rassemblement Algérien, qu’il créa en 1990, portait l’appellation du Rassemblement Boumedièniste. Il est titulaire d’un Doctorat d’Etat en droit. En 1955, il rejoint l’ALN où il grimpe en grade. Il fut conseiller de Houari Boumediène, avant de s’éclipser de la scène publique qu’il réintègre à la faveur du Conseil national de transition (CNT).