Rapport annuel du Forum économique mondial : L’Algérie toujours à la traîne

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Le Forum économique mondial, vient de publier son rapport annuel sur la compétitivité économique dans le Monde arabe et donc celui de l’Algérie. La bureaucratie et l’inefficience de l’administration, la corruption, les difficultés d’accès aux financements, l’instabilité politique, l’inflation et la pression fiscale sont entre autres les principales entraves à l’investissement en Algérie recensées par cette institution qui classe l’Algérie à la 88eme place mondiale.  Le Forum indique sur la base de données chiffrées que les investisseurs sondés sur le cas Algérie «placent l’instabilité sociale et l’échec de la gouvernance, respectivement, parmi leurs principales préoccupations». L’actualisation des données sur la compétitivité économique fait ressortir un net recul de l’Algérie sur certaines positions. L’Algérie est classé désormais 88e, loin derrière le Maroc (49e position) et la Tunisie (80e position). Quant au niveau de corruption, l’Algérie est très mal classée par le Forum économique mondial, qui constate que la corruption est le deuxième plus grand écueil qui se dresse sur le chemin des investisseurs. L’Algérie arrive à la 85e place, loin derrière ses voisins le Maroc occupant la 56e place, tandis que la Tunisie arrive à la 67e place. La performance du secteur public n’a pas fait mieux que les autres indicateurs en matière de collecte de points, puisque le pays arrive au 81e rang, alors qu’en matière de sécurité, l’Algérie fait mieux (54e place), bien évidemment, que la Tunisie (105e place), mais fait moins que le Maroc qui arrive à la 32e place. L’ouverture de l’économie algérienne à l’investissement privé est loin des standards permettant au pays de grappiller quelques notes positives par rapport à ses voisins. L’Algérie arrive à la 128e place, son économie est jugée trop peu diversifiée et l’initiative privée est l’une des moins compétitives du monde arabe. Le verdict du Forum économique mondial sur l’infrastructure et son apport à l’économie est pour le moins sans appel. Pour un pays qui a fait de l’investissement dans les infrastructures une politique économique pendant une vingtaine d’années, il ne figure qu’à la 93e place, alors que le Maroc arrive au 54e rang, la Tunisie au 82e. Le Forum économique mondial pointe les difficultés de l’économie algérienne à se «diversifier et à capter les investissements», la faible productivité de l’économie algérienne et des exportations se limitant aux seuls produits pétroliers. L’ouverture de l’économie algérienne à l’investissement privé est loin des standards permettant au pays de grappiller quelques notes positives par rapport à ses voisins. L’Algérie arrive à la 128e place, son économie est jugée trop peu diversifiée et l’initiative privée est l’une des moins compétitives du monde arabe. Le verdict du Forum économique mondial sur l’infrastructure et son apport à l’économie est pour le moins sans appel. Pour un pays qui a fait de l’investissement dans les infrastructures une politique économique pendant une vingtaine d’années, il ne figure qu’à la 93e place, alors que le Maroc arrive au 54e rang, la Tunisie au 82e.

 

 

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