Des citoyens de la commune de Taghzout qui se situe à 7 Km à l’est du chef-lieu de wilaya Bouira, ont fermé ce mardi le siège de la mairie, empêchant ainsi les employés de rejoindre leur lieu de travail.
Cette action de protestation commise par quelques citoyens qui contestent le gel de l’assemblée de leur commune et la désignation du chef de la daïra de Haizer pour la gérer officiellement par un arrêté du wali, faute d’entente.
Ainsi, ils demandent la réhabilitation du maire sortant qui n’a même pas été installé officiellement dans ses fonctions pour raison de désaccords entre élus et autres incompatibilités.
Dans ce cas, des citoyens s’interrogent sur la réclamation d’installer ce maire alors qu’il n’a pas eu la majorité requise lors du vote des communales, et qu’il n’est pas arrivé à installer l’assemblée communale depuis 8 mois.
Ainsi, ceux qui appellent à sa protection ne sont pas dans la raison. Cette conséquence était prévisible étant donné que depuis les élections communales du 23 novembre dernier, les élus au nombre de 15 ne sont pas même arrivés à installer l’assemblée pour des raisons de leadership.
Il faut rappeler que les résultats du scrutin locale dernier avait attribué 6 sièges au FLN, 6 au RND et 3 au RCD.
Depuis, aucune initiative fiable n’a été prise pour fédérer les élus et mettre fin à leurs penchants politiques, ou autres visées animés par des intérêts politiques. Selon nos informations, aller à l’encontre de la décision du wali est déplorable. Pour rappel, l’assemblée de la commune de Taghzout qui se situe à 7 Km à l’est de Bouira, est formée de 15 élus issus des dernières élections locales du 23 novembre dernier.
Le parti du RND est sorti ex aequo avec le FLN en s’accordant 6 sièges chacun. Les 3 sièges restant sont revenus au parti du RCD. Depuis, une mésentente latente s’est manifestée entre élus concernant la présidence de l’APC. Et aucune entente n’est venue mettre fin à ce blocage.
Au contraire les luttes de leadership se sont exacerbées. Ce qui a incité le wali à prendre les mesures qui s’imposent en déléguant la responsabilité au chef de daïra de Haizer de gérer les affaires courantes de l’APC de Taghzout au grand dam des élus qui n’ont pas su trouver un terrain d’entente à leur discorde.
Aussi les citoyens de la commune de Taghzout peuvent aspirer à une amélioration de leur cadre de vie, en voyant le blocage cessé. Au lieu d’attendre éternellement que des élus arrivent un jour à s’entendre entre eux, après 8 mois de blocage, et moult tentatives de réconciliation et délai de grâce accordé. Mais rien n’y fit.
