L’Express-DZ : Le taux de réussite aux épreuves du baccalauréat 2018 est de 55,88 %, a annoncé, aujourd’hui la ministre de l’Education nationale. Les résultats seront annoncés demain. Que pensez-vous de ce taux de réussite ?
MMériane : C’est le même taux de réussite que nous avons prévu au lendemain de la clôture des corrections. Nous avons prévu 54% et 55% et nous nous sommes basés sur la qualité des sujets et l’évaluation pédagogie ne peut être faite avant les résultats. Du point de vue de l’organisation, je peux dire que c’est mieux que les dernières années où c’était la catastrophe avec la fuite massive des sujets sur les réseaux sociaux.
C’est pour cela que je ne cesse de plaider à un retour à l’ancien système pour la correction. A mon avis, le logiciel qui reste une machine ne peut se substituer à l’homme et son appréciation plus juste et appropriée dans certaines situations complexes, telles la moyenne qualificative au Bac ou encore le cas de l’écart + 3 en correction.
Aussi, je milite vivement pour la réhabilitation de la Commission de délibérations pour la correction au Bac.
Justement selon la ministre de l’Education, le taux de réussite au BAC 2018 est en léger recul de 0,20% par rapport à celui de l’année 2017 (56,07%). Pourquoi ce recul ?
Quelques soit les résultats du bac, l’évaluation scientifique est plus que nécessaire et une commission doit être créée pour évaluer les résultats et le pourcentage et statuer sur la qualité et le niveau des élèves. Elle doit chercher les raisons de ce recul et trouver la réponse à la question : pourquoi la majorité des candidats qui réussissent leur bac ont une moyenne entre 10 et 12. C’est uniquement de trouver les causes exactes de ces résultats et les explications qui peuvent pousser aux améliorations.
Comment vous avez trouvé les sujets de l’examen de cette année ?
C’était des sujets d’un niveau moyen c’est logique car le baccalauréat est un examen pas un concours et l’élève peut avoir facilement la moyenne de 10.
