Alerte à la fièvre aphteuse à Bouira : 2 cas découverts et 5 génisses abattues

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En effet, 2 génisses viennent d’être déclarées atteintes par le virus extrêmement contagieux de de la fièvre aphteuse, dans la commune d’Ain Bessem qui se situe à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de wilaya, Bouira.

Selon l’inspection vétérinaire de la direction des services agricoles (DSA) de la wilaya de Bouira, Il s’agit d’un éleveur dans la commune d’Ain Bessem qui a emmené sa génisse pour la vendre au marché à bestiaux.

Au retour, il constata que sa vache représentait des signes alarmants. Il contacta par la suite les services vétérinaires qui ont vite conclu à une atteinte de la fièvre aphteuse.

Donc, il fallait  procéder à l’abattage la génisse atteinte, et malheureusement, celle-ci a infecté une autre dans l’étable qui contenait en tout 5 têtes bovines.

Pa peur, d’une propagation imminente, parce que la fièvre aphteuse est une maladie qui circule et fait beaucoup de dégâts, les  vétérinaires de la DSA et ceux du service d’hygiène de la commune d’Ain Bessem, ont convenu d’appliquer un abattage entier des 5 têtes bovines.

Après cela il a fallu transporter les carcasses dans un camion vers le centre d’enfouissement technique (CET) pour leur incinération.

Il a été également procédé à la désinfection de l’endroit où a été déclaré l’infection, c’est-à-dire l’étable, le fumier et la délimitation de ce lieu qui sera tenu à l’isolement.

L’inspection vétérinaire a fait savoir que « Des orientations ont été donnés aux agents du service d’hygiène de l’Apc d’Ain Bessem dans le but de désigner 3 zones. A savoir la zone de séquestration des animaux en cas de suspicion de la maladie de la fièvre aphteuse, la zone de l’interdiction de laisser circuler le cheptel qui doit être recensé, et la zone de surveillance permanente qui doit être garantie. »

Pour ce qui est de fermer les marchés à bestiaux qui se trouvent être des foyers d’atteinte et de propagation de la fièvre aphteuse, Mme Nora Oulebsir inspectrice vétérinaire à la DSA de Bouira précisera « C’est une suggestion préventive certes, mais nous ne pouvons pas fermer les marchés à bestiaux sans un arrêté du ministre de l’agriculture et du développement rural, ou à défaut, sur décision imminente du wali qui est le premier responsable de la wilaya.  Mais pour le moment, nous croyons comprendre que la situation est maitrisable et que nous ne sommes pas encore au stade de l’affolement.

Quoi qu’il en soit, l’inspectrice vétérinaire de la wilaya de Bouira, sur un ton rassurant affirmera que «  Des appels ont été lancés à tous les agriculteurs et notamment les éleveurs de déclarer aux services vétérinaires toute suspicion de cette maladies dont les symptômes sont assez connus et diffusés par le biais des émissions que nous émettons à travers la radio, la télévision et la presse écrite. »

Le cheptel ovin est-il menacé ?

La contamination du cheptel ovin est une probabilité à ne pas écarter, selon des vétérinaires. Dans le cas ou le développement de la fièvre aphteuse est avéré,  cette situation fera craindre le pire, si jamais le cheptel ovin serait contaminé par le mouvement des troupeaux ovin destiné aux sacrifices des fêtes et mariages.

Les éleveurs porteront une grande responsabilité dans la perte, parce que la plupart d’eux font fi  des consignes des services vétérinaires, en gardant leur bétail dans des conditions insalubres et désagréables pour la plupart d’eux. La désinfection  de leurs étables n’est pas assurée de manière régulière. Et « La fièvre aphteuse a un son impact  foudroyant sur l’élevage et les ruminants », déclarera un vétérinaire privé. A ce titre, il affirmera que la fièvre aphteuse a un impact sur l’élevage des ruminants en général, parce que celle-ci est une maladie qui circule et qui fait beaucoup de dégâts » En somme, et pour le moment il n’y a aucun foyer de fièvre aphteuse déclaré chez les ovins et caprins.

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